Jacques Bertin, « chantauteur » comme il se définit lui-même, compositeur, interprète, journaliste littéraire, poète, écrivain, a la volonté que le patrimoine de la chanson française soit considéré dans notre pays. Il a initié en 2002 un projet de création d’une Maison de l’histoire de la chanson.

 Il s’agit de faire connaître et de faire vivre la chanson française....

Selon Martin Pénet, historien, journaliste, collectionneur, spécialiste de l’histoire de la chanson francophone des 19ème et 20ème siècle : « la prise de conscience de la fragilité des archives liées à la chanson, le risque de dispersion des collections constituent des raisons d'être du projet. L’enjeu de récupération des collections est réel. »

En 2012, Stéphane Hablot, le maire de Vandoeuvre, passionné par la chanson française dit son intérêt pour le concept. « La chanson s’inscrit dans l’histoire des hommes….Il faut donner des moyens à la chanson française. Elle a été trop longtemps laissée en jachère, méprisée ».

 Depuis novembre 2012, la ville de Vandoeuvre soutient le projet.

En 2014, Serge Joseph, président de l’association « Les Baladins » de Ludres se rapproche de la ville de Vandœuvre-lès-Nancy afin de construire un partenariat visant la promotion de la chanson d’auteur, dont l’association a fait son cheval de bataille depuis plus de 20 ans. L’association soutient activement le projet de Maison de l'Histoire de la Chanson depuis 2015, notamment en récupérant et en inventoriant les dons de disques, de livres, d’archives professionnelles, et en organisant des concerts lors des Rencontres autour de la Chanson.

 

Il s’agit de créer et de faire vivre un centre de ressources indépendant sur l’histoire de la chanson française. La chanson française se définit comme toute œuvre musicale composée d’un texte chanté en français, indépendamment du succès de l’œuvre, de la qualité de ses auteurs et de l’origine géographique de ses créateurs ou interprètes. La période historique retenue s’étend de 1850, époque de création de la Sacem, à la fin des années 1990 (irruption du numérique).

Afin d'établir une crédibilité au projet, Jacques Bertin a constitué un Comité de Parrainage composé d’universitaires, de fonctionnaires de la culture, de journalistes, artistes, historiens.